Fleur de montagne, fière et rare, parée de blanc Argenté au cœur Soyeux,

Resplendissante de qualités comme le sont l’intelligence de vie et la beauté de l’âme,

Aimée des Peuples alpins dont le Destin s’entrechoque entre Pierres et Cieux,

Désirée par les prospects, et autres hères, quidams Polygames,

Crainte par les gueux qui n’y voient que l’évidence de leur manque de noblesse,

Telle est notre Allégorie tatouée sur notre cuir ou, si Dieu veut, sur nos fesses !

Elle ne fleurit qu’en symbiose avec les sommets, au-dessus du tumulte de la vallée,

Hors de portée des habituels fats et autres trublions Herbicides,

Bien au-delà du dernier village d’hommes, dans un endroit tenu Secret,

Où seuls pourront se rendre, Humbles et Unis, les braves et les intrépides.

Il ne coûte d’ailleurs Rien d’y aller, sinon le prix du courage, de l’amour, et du respect...

Respect que l’on n’impose pas, mais que l’on donne ou que l’on reçoit, homéride.

Pour parvenir sur ses hauteurs lunaires, il faudra Apprendre à suivre le Guide,

Qui lui la connaît bien, pour l’avoir vu naître et avoir formé sa Guilde.

Lui seul saura choisir le Chemin, fonction d’un Ratio risque/adrénaline optimisé,

Au gré des saisons, de l’almanach du messager boiteux et de ses Desideratas.

Il posera l’Equation Irréductible selon laquelle celui-là prendra place dans sa cordée,

Et dira à celui-ci que le résultat de son Calcul d’Airain l’oblige à rester au camp de base.

Elle est Libre et pure. Elle permet à chacun de l’approcher, à ses risques et périls.

Personne ne la tient responsable du temps qu’il fait ou des éventuels Heurts

Que ne pourront éviter ceux qui partent à sa recherche. Tous la savent additive,

Mais chacun se sait Seul responsable du défi qu’il lance aux Vents forts qui défilent.

Elle propose ses Cœur et Couleurs, et offre aux Hommes qui la cultivent

L’Alternative de la suivre pour autant qu’ils respectent ses Valeurs.

Elle n’est l’esclave d’aucune Règle, ni n’en impose, hormis celles, Sécuritaires,

Dont ses Afficionados sauront se parer, comme d’ailleurs d’un Perfecto protecteur.

Enfin, elle ne se cueille pas, elle se contemple ; au pire, elle se laisse Peindre.

On n’a écrit à son sujet que ces quelques vers, dans lesquels ses Hommes-cylindres

Sauront y trouver de quoi remplir leur Âme et façonner leurs espoirs :

At the end of the storm there’s a golden sky,

And the sweet, silver song of a lark,

Ride on through the wind, ride on through the rain,

Ride on, ride on with hope in your heart,

And you’ll never ride alone, and you’ll never ride alone!